La Formule 1 de retour en Europe : cap pour MPS Agency sur Imola, Monaco et Barcelone

Après une première partie de saison largement dominée par McLaren et un Oscar Piastri impressionnant de régularité et de maîtrise, la Formule 1 entame sa tournée européenne. Trois rendez-vous mythiques s’enchaînent au calendrier : Imola, Monaco et Barcelone. Trois circuits emblématiques, trois ambiances uniques, trois défis aussi bien techniques qu’émotionnels pour les pilotes, les écuries… et nos photographes.
Imola : retour sur les terres de Ferrari
Le 18 mai, la F1 pose ses valises à Imola, pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, sur les terres historiques de la Scuderia Ferrari. Ce circuit chargé d’émotion évoque immanquablement le tragique week-end de 1994, marqué par les disparitions de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna. Un choc qui a bouleversé la discipline et conduit à une refonte complète du tracé. Depuis, l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari a été profondément repensé : des chicanes ont été ajoutées, les virages Tamburello, Villeneuve, Acque Minerali et Variante Bassa redessinés. Disparu du calendrier en 2006, Imola a fait son retour en 2020, en pleine pandémie, renouant avec la tradition des circuits à l’ancienne. Imola, c’est un tracé « old school », sinueux, étroit, exigeant, où les erreurs ne pardonnent pas. Particularité rare : les monoplaces y tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Et surtout, c’est l’un des seuls endroits où l’on sent battre le cœur rouge des tifosi, prêts à soulever Charles Leclerc et Lewis Hamilton (nouveau chez Ferrari) vers un exploit à domicile. Une atmosphère unique.
Monaco : glamour, précision… et nouveautés stratégiques
De l’Italie à la Principauté, il n’y a qu’un pas. Le Grand Prix de Monaco est l’un des joyaux du calendrier depuis 1929. Glamour, stars, yachts, luxe… mais aussi l’un des plus grands défis techniques de la saison. Monaco, c’est un circuit urbain comme aucun autre : ultra étroit, sans dégagements, avec un tunnel, des changements de dénivelé, des virages en épingle comme le mythique Loews. Ici, chaque millimètre compte, chaque contact avec un rail peut signifier l’abandon. Les dépassements sont rarissimes : tout se joue souvent en qualifications.
Face aux critiques sur le manque de spectacle en course, la F1 introduit cette année une nouvelle règle stratégique : les équipes devront utiliser trois trains de pneus pendant la course, avec au moins deux types de composés différents. Une nouveauté qui pourrait redonner un peu d’imprévu à un circuit aussi prestigieux que redouté.
Barcelone : le test grandeur nature
Dernier arrêt de cette trilogie européenne : le Grand Prix d’Espagne, sur le circuit de Catalunya, à Barcelone. Cela fait désormais 34 ans que ce tracé accueille la Formule 1. Il est considéré comme un laboratoire idéal pour tester les évolutions aérodynamiques, les réglages, et l’efficacité globale des monoplaces. Sa longue ligne droite des stands de 1,310 km permet d’atteindre des vitesses de pointe supérieures à 310 km/h. Mais c’est l’enchaînement de virages techniques, de courbes rapides et de freinages appuyés qui en font un véritable révélateur de performance. Ici, les écarts se dessinent clairement, les faiblesses se dévoilent, les forces s’affirment.
Trois rendez-vous, trois ambiances… et un objectif : capturer l’essence de la F1
Imola, Monaco, Barcelone : trois Grands Prix, trois identités visuelles fortes. MPS Agency sera sur place pour immortaliser ces instants uniques, ces émotions brutes, ces décors spectaculaires. Car au-delà de la vitesse et de la stratégie, la Formule 1, c’est aussi une histoire d’image…
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